dimanche 23 novembre 2014

Le Mont Fourchon et le retour des cuistots (fous) de montagne

Dimanche matin, départ trop tôt de Sierre avec Alex, direction Bourg-St-Bernard, proche du col du même nom. Il paraît que la neige y foisonne! On s'arrête à Martigny pour embarquer Solène, tellement motivée qu'elle s'est levée encore plus tôt que nous pour faire le trajet depuis la France.

Arrivés au parking overbondé, on peaute et on attaque l’ascension du Mont-Fourchon. On se fait au passage dépassé par quelques athlètes en costume moulant qui préparent leur patrouille des glaciers (j'aime pas les costumes moulants, pas comme d'autres...).

La montée est tranquille.



Vue sur le sommet


On arrive au sommet, a wild valaisan flag appears (tiens donc?!)

SUMMIIIT!
Et déjà la descente!


On s'arrête en chemin pour casser la croute, quand tout à coup, le bruit d'un réchaud retentit au loin! Le cliquetis des casseroles accompagne le bruit des bubulles qui éclatent. Une odeur de tomates et d'herbes aromatiques titille voluptueusement nos naseaux,

             Oh mon dieu MAIS C'EST DES PÂTES AU THON!!!! (sauce faite maison s'il vous plaît)

Préparation d'un banc 5 étoiles dans le plus beau restaurant du monde... (par Solène)
Au passage Alex me fait découvrir sa magnifique tente de bivouac.

Comme quoi y'a pas que Quechua qui sait faire des belles photos promotionnelles (par Solène)

Délesté de quelques kilos dan le sac et repu de quelques kilos dans l'estomac, on finit la descente.

Bref, bien belle journée bien marrante. Bravo et merci à Solène de nous avoir supporté tout ce temps :)

Topotopo: http://www.camptocamp.org/routes/45297/fr/mont-fourchon-par-l-hospice



mardi 4 novembre 2014

Breithorn (avec de la vraie neige!!)

Le samedi de la Toussaint des rumeurs parlaient de neige sur les sommets. Ni une ni deux, direction Zermatt pour vérifier ça.

Départ avec la première benne pour Trockener Steg, Du coup il faudra encore monter 1250m. Pas si mal pour une première après la pause de l'été.



Première étape, monter au Petit Cervin. Du joli bord de piste... comme c'est l'époque des camps d'entrainement des minis champions, on peut profiter de virages de qualité pour passer le temps.



On est pas super en avance... on cour sur le glacier et on attaque la montée finale aussi sec. Il fait chaud, il fait faim et on est au dessus de la barre symbolique des 4000m.

Les 150 derniers mètres les plus longs de la saison...



On se dépêche de prendre une photo-sommet digne des meilleurs albums de touristes japonnais



Et redescendre en vitesse à la civilisation. Faudrait pas rater la dernière benne... Comme souvent la première course permet de bien exploser l'horaire histoire de pas trop pouvoir faire pire ensuite.

L’avantage d'être à la bourre c'est que la neige est bien revenue. Un régal à skier, enfin sauf des fois...